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Témoignages

Description courte

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Le projet La TÊTE HAUTE de l’école Marc-Laflamme / Le Prélude 2020-2021

 

Depuis 2014-2015, le programme LA TÊTE HAUTE est financé par la Commission de la santé mentale du Canada.

Son objectif vise la réduction de la stigmatisation visant à modifier les attitudes et les comportements des jeunes à l’égard des problèmes de santé mentale et des maladies mentales.

Cette année, nous, les élèves de l’école Marc-Laflamme / Le Prélude vivant avec un trouble de santé mentale, aimeraient aider les élèves du CSSPI à mieux faire comprendre les différents troubles de santé mentale, à lutter contre les préjugés et à faire la promotion d’une bonne santé mentale en partageant leurs trucs pour s’apaiser dans les moments plus difficiles. Pour plus d'information, clique ici.

Pour entendre les témoignages, sélectionner les noms ci-dessous.

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Cette année, nous, les élèves de l’école Marc-Laflamme / Le Prélude vivant avec un trouble de santé mentale, aimeraient aider les élèves du CSSPI à mieux faire comprendre les différents troubles de santé mentale, à lutter contre les préjugés et à faire la promotion d’une bonne santé mentale en partageant leurs trucs pour s’apaiser dans les moments plus difficiles. 

Pour entendre les témoignages, sélectionner les noms ci-dessous.

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Après l’écoute de nos capsules audio, vous êtes invités à nous faire parvenir vos commentaires, vos questions par courriel à l’adresse suivante : marthe-chenier@csspi.gouv.qc.ca.

Il nous fera plaisir d’y réponde dans la section « Questions-réponses ».

Nous tenons à remercier tous les membres du personnel de l’école qui ont collaborés à la réalisation de ce projet.

Pour la mise en place et le lancement du projet, nous aimerions souligner tout particulièrement la persévérance de :

Marthe Chénier, animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire;

Éric Lanctôt, technicien en éducation spécialisée;

Corinne Mirabel, technicienne en éducation spécialisée.

 

Merci de visiter notre site internet et nous vous souhaitons une excellente écoute.

Les élèves du secondaire de l’école Marc-Laflamme / Le Prélude.

Questions-Réponses-Témoignages : Questions des élèves du CSSPI

Mathieu nomme le trouble de langage. Comment se prépare-t-il pour faire un oral en présence d'autres personnes. Quels sont ses trucs et astuces ?

Réponse de Mathieu :

Moi ce que je fais, ça me prend un peu plus de temps. Quand mon texte est prêt, je me pratique et je prends tout le temps dont j'ai besoin pour le connaître. Pour commencer, je décortique mes phrases, je peux lire à voix haute, ça fait comme si je parlais avec la voix d'un robot. Après m'être assez pratiqué, je parle plus vite. Avant le début de l'oral, je prends trois grandes respirations. Quand je dis mon texte, je regarde un objet proche d'un élève pour oublier qu'il y a des élèves.  C'est comme se tenir en équilibre, je tiens mon équilibre en restant concentré sur la prononciation de mes phrases.

 

Voilà, je souhaite que cette réponse vous aidera. Merci

Réponse de Mathieu :

Je suis souvent stressé, mais je me dis que je n'ai pas de raison de stressé. C'est la phrase que je me dis à ce moment-là.

Réponse d’Amélie :

Prendre soin d’eux comme préposée aux bénéficiaires : les faire manger, les habiller et parler avec eux.

Réponse d’Amélie :

- Du Kpop comme BTS

- Linkin Park, surtout “In the end”

- Kiss surtout – “I was made for loving you”

- Michael Jackson – “Thriller”

Réponse d’Amélie :

Ça devient plus facile parce que les gens en parlent plus dans les médias et les gens sont plus ouvert à ce sujet.

 

Réponse de William :

Pour moi, ça devient facile.

 

Réponse de Mathieu :

Ça dépend, mon trouble du langage je vis avec. Des fois, on rit de moi et je rie avec eux pour créer un malaise et qu’ils se sentent mal. Si non, mon TDAH est quand même meilleur qu’avant et mon trouble du langage aussi.

 

Réponse de Steven : 

Ça ne change rien pour moi, car je me sens bien et pas différent des autres. J’ai des amis qui n’ont pas de trouble de santé mentale. 

Réponse d’Amélie :

C’est de prendre votre place et de montrer aux gens qu’on est capable de faire autant de chose que les autres.

 

Réponse de William :

Bien, parfois on a tous des difficultés et qu’il faut les accepter. C’est ça le truc.

 

Réponse de Mathieu :

Facile, mais un peu compliqué. Au début, je me sentais un peu différent, mais avec le temps, je me sentais plus inclus. Pis des fois, j’oublie que j’ai un trouble de santé mentale.

 

Réponse de Steven : 

Au début, j’étais trop stressé et peu à l’aise que les autres le sachent. J’ai décidé de le faire pour que les gens sachent qu’ils ne sont pas seuls. Après l’avoir dit, je me sens bien. 

Réponse d’Amélie :

Un peu plus de difficulté à apprendre que les autres.

 

Réponse de William :

Les autres autour de moi et moi-même avons remarqué des changements et qu’il était important d’aller chercher de l’aide.

 

Réponse de Mathieu :

J’ai déjà été dans une école régulière et j’ai eu beaucoup de difficulté d’apprentissage et j’ai dû rencontrer un orthophoniste et etc. Depuis que je suis à l’école Marc-Laflamme / Le Prélude, ça va mieux, car  ils comprennent ce que je vis.

 

Réponse de Steven : 

J’ai toujours eu besoin d’aide depuis que je suis bébé. Je suis conscient que je vais surement avoir besoin d’aide toute ma vie. 

Réponse de madame Marthe :

Je suis née avec des cataractes aux deux yeux et j'ai dû être opérée à l'âge de 13 mois. L'hospitalisation à durée deux semaines : les yeux bandés, les mains attachées - pour que je ne me frotte pas les yeux - et très souvent seule, car ma mère ne pouvait pas rester auprès de moi tout le temps. Il n'y avait pas encore de Manoir Ronald McDonald où ma famille aurait pu dormir près de l’hôpital : j'avais aussi trois grands frères (alors âgés de 3, 4 et 7 ans) à la maison.  Le trauma est venu malgré tout même si c'était pour une bonne cause, pour que je puisse voir. La petit Marthe de 13 mois ne comprenait pas ce qui se passait durant ces deux semaines interminables. Tout ce qu’elle vivait n’était que souffrance, peur, incompréhension et abandon.

 

J'avais 30 ans quand j'ai pu faire le lien entre mon trouble anxieux généralisé et ma 1ère chirurgie dans le cadre d'une thérapie avec une psychologue. Et ça explique bien des choses de le savoir: je peux mieux écouter et consoler la petite Marthe de 13 mois apeurée qui habite toujours en moi. Lorsqu'elle a peur, je peux mieux la rassurer en me disant que c'est normal d’avoir peur, que tout va bien, car je ne suis plus seule maintenant.

Réponse de Mme Marthe :

Avec mes thérapies, ma médication et mes nombreuses lectures, je stress encore, mais je stress mieux : le stress n'est plus mon ennemi, mais un outil pour m’aider à mieux gérer mon SPIN (Sentiment de contrôle faible, Personnalité menacée, Imprévisibilité, Nouveauté) et bien fonctionner dans ma vie professionnelle et personnelle. Exemple : avant (quand je considérais le stress comme un ennemi à étouffer), quand il arrivait un imprévu du genre, le groupe qui devait venir animer une activité que j’organisais à l’école m’annonce la veille de l’évènement qu’il ne peut plus venir pour X raison, je me retrouvais en situation de crise d’anxiété très intense qui me paralysait. Ça me prenait un temps fou pour retrouver mes esprits et pour trouver des solutions de rechange. Je voyais les imprévus comme une catastrophe…

 

Aujourd’hui (comme je considère le stress comme un outil très utile à ma survie), quand un imprévu arrive, je reprends mes esprits plus rapidement, car des imprévues il y en aura toujours. Je les vois maintenant comme des défis à relever avec l’aide de ma super imagination de TAG. Tsé, cette même imagination qui te fait voir toutes les catastrophes qui pourraient arriver…  Quand je planifie un projet, je me fais des plans B pour tout-ce-qui-peut-arriver et ça me donne un peu plus un sentiment de contrôle.

 

Comme le mentionnait Sonia Lupien dans une conférence : « Beaucoup de patron adorent les personnalités anxieuses, car elles ont déjà réglé tous les problèmes potentiels avant qu’ils n’arrivent. ».

Témoignages

Julie Désilets, enseignante ESPAT

"Je tiens à vous remercier (vous et les élèves) pour les capsules. J'ai beaucoup aimé la phrase "je ne suis pas juste mon diagnostic". 

J'enseigne à l'école secondaire de la Pointe-aux-trembles, en adaptation scolaire. J'ai plusieurs élèves avec des enjeux de santé mentale ou nombreux autres diagnostics, et je sais à quel point ce n'est pas facile pour eux. J'ai déjà supervisé les stages en IFP3 et j'ai pu y faire la rencontre de certains de vos élèves. La plupart m'ont marquée par leur belle âme et leur grande sensibilité. Je me souviens encore d'un beau grand jeune homme. Cela fait des années mais j'y pense encore, me demandant ce qu'il est devenu. J'espère que la vie est douce avec lui.

Sachez que je me suis reconnue dans vos propos, souffrant moi aussi d'anxiété. Ma fille n'a pas fréquenté l'école de l'année à cause d'un TAG et de crises paniques vraiment impressionnantes. Par chance, nous sommes soutenues par son équipe-école. La pomme n'est pas tombée très loin de l'arbre. Ça me fait du bien de savoir que nous ne sommes pas seules, et j'adore vraiment votre slogan. 

Vous pouvez partager mes félicitations à toute votre équipe-école. Un énorme merci "

Julie Désilets
enseignante ESPAT

"Bravo pour le beau projet que vous avez fait vivre aux élèves de MLLP ! Ces jeunes se souviendront de ces moments partagés avec vous, j'ai regardé toutes les capsules, vous m'avez tous touchée, c'était très bien fait !
 
Merci de mettre du soleil dans leur vie !"

Josée Fournier
Administratrice en soutien aux réseaux
"Bonjour, 

Pour tout vous dire, habituellement je lis que très rarement les courriels provenant de la Csspi. Pas nécessairement par manque de temps, mais plus par méconnaissance de la qualité du contenu.
Aujourd'hui j'ai écouté tous les témoignages provenant des élèves du Prélude/Marc Laflamme.
Cela m'a énormément touché. Merci de leurs avoir donné la Voix qu'elles et qu'ils méritent. Et effectivement, ils ne sont pas que leurs diagnostics. Tous ces jeunes ont de la profondeur et de l'importance. 
Le témoignage de William m'a particulièrement interpelé. Étant moi-même employé au CSSPI en tant que concierge depuis 2013, ça m'a touché qu'un jeune désire devenir concierge plus tard. 
Dites-lui que Oui, il peut tout faire ! Qu'il est capable ! Je le trouve courageux et humble de parler comme ça d'un sujet qui est malheureusement encore tabou dans notre société, la différence. 
Si ce n'était pas de la situation covid19, il m'aurait fait plaisir d'accueillir William comme stagiaire d'un jour. "
Alexandre Allard
Concierge

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